Le Grand Prix de Bahreïn devrait se disputer entre le 20 et le 22 avril, soit une semaine après celui de Chine, mais la contestation populaire est vivace dans ce petit royaume et monte en intensité avant la tenue de cette course.
Les manifestations se succèdent malgré une répression féroce et si actuellement elles ont surtout pour objectif de faire libérer Abdulhadi al-Khawaja, un homme qui est en grève de la faim depuis plus de 50 jours, les manifestants arborent de plus en plus des pancartes sur lesquelles ils ne cachent plus leur opposition à la tenue du Grand Prix de F1.
"La FIA examine et évalue la situation à Bahreïn en permanence," déclare un porte-parole de la fédération internationale de l’automobile. "Nous avons des contacts tous les jours avec les plus hautes autorités locales, les ambassades des différents pays européens et bien sûr avec les organisateurs locaux et internationaux."
"La FIA est le garant de la sécurité lors des événements sportifs, mais elle compte aussi sur les autorités locales pour assurer cette sécurité comme elle le fait dans tous les pays du monde. A cet égard, nous avons constamment reçu l’assurance par les plus hautes autorités de Bahreïn que tout était sous contrôle du point de vue de cette sécurité," ajoute-t-il.