Le président de la FIA, Jean Todt, s’est enfin exprimé sur la position de la Fédération à propos du manufacturier de pneus qui doit équiper la F1 à partir de l’an prochain. Le Français est prêt à confirmer un accord avec Pirelli si c’est le souhait d’Ecclestone et des équipes.
"Nous allons voir si nous ouvrons un appel d’offres mais si tout le monde dit qu’il est très heureux avec Pirelli, quel est l’intérêt ? Je serai capable d’expliquer que nous ne ferons pas d’appel d’offres parce que tout le monde veut continuer avec Pirelli," explique Todt.
"Maintenant si j’ai 5 équipes qui ont un avis différent, alors nous devrons passer par un appel d’offres. Enfin, si tout le monde est unanime et que je décide de passer un appel d’offres, tout le monde dira que je suis contre Pirelli et que je veux faire venir Michelin".
Cela ne devrait pas arriver : les 11 équipes et la FOM ont signé leur accord avec Pirelli.
"Je parlerai avec Pirelli demain matin, le président Marco Tronchetti Provera sera là," confirme Todt.
Le Français a toutefois tenu à démentir qu’il souhaitait absolument faire revenir Michelin. "J’ai lu que je voulais leur retour parce que je suis Français. Mais je n’ai pas lu qu’à l’époque où je dirigeais Ferrari, nous étions restés avec Bridgestone. J’étais bien Français à l’époque aussi et nous n’avions pas signé avec Michelin."
Qu’en est-il des envies de Michelin alors ? "Je sais qu’ils ont montré de l’intérêt mais je ne dois pas aller contre un consensus. Je sais ce qui doit être fait."