Suite au dernier Conseil Mondial de la FIA et aux réunions des Groupe Stratégie et de la Commission F1 qui ont suivi, les règles sportives pour la saison 2014 ont été publiés, avec plusieurs changements, certains connus, d’autres non.
Ainsi a été validé le permis à points pour les pilotes : au bout de 12 points cumulés (barème encore inconnu pour chaque infraction), un pilote sera suspendu pour un Grand Prix. Ont aussi été validés les points doublés pour le dernier Grand Prix d’une saison et un trophée pour le meilleur poleman d’une saison (lire notre information précédente).
Plusieurs nouveautés sont au menu :
— Possibilité d’utiliser jusqu’à 4 pilotes différents le vendredi (le jeudi à Monaco), cela afin de favoriser le roulage des jeunes pilotes. Ils auront un train de pneus supplémentaire à disposition (le plus dur parmi ceux désignés par Pirelli lors d’une course), à utiliser lors de la première demi-heure.
— Un minimum de 24 heures doit séparer le début des essais libres 1 et 3.
— Les numéros permanents choisis par les pilotes devront être bien visibles sur l’avant de la voiture mais aussi sur son casque.
— Pirelli est confirmé pour trois ans et doit réserver une journée d’essais hivernaux à des tests sur piste humide. Cela devra donc se faire à Jerez puisqu’il n’est pas possible d’arroser le circuit de Sakhir à Bahreïn.
— Liberté totale donnée aux équipes pour choisir les 4 circuits qui accueilleront chacun deux jours d’essais. Ils pourront donc avoir lieu hors des circuits européens. La FIA impose qu’une de ces 8 journées soit réservée aux essais de pneus, pour aider Pirelli dans son développement constant des gommes.
— Le directeur de course a la possibilité de juger si un pilote a utilisé un passage hors piste pour un avantage durable ou non. Il pourra demander au pilote de perdre l’avantage gagné (en termes de position).
— Les commissaires surveilleront davantage l’allée des stands. Si une conduite de manière dangereuse est identifiée en essais, le pilote pourra écoper d’une pénalité sur la grille de départ, pénalité qui sera adaptée selon la dangerosité. Si cela a lieu en course, le pilote aura 10 places de pénalité sur la grille au prochain Grand Prix, en plus d’une pénalité en course si le pilote n’est pas rentré pour abandonner.