La FIA a décidé de ne pas refermer aussi facilement le dossier Hamilton après les propos que le pilote anglais a tenu à la suite du Grand Prix. Le pilote McLaren avait sous entendu que les commissaires de la FIA étaient racistes dans une mauvaise blague, avant d’aller s’en excuser de lui-même auprès des commissaires.
Hamilton a affirmé hier que cette affaire n’irait pas plus loin mais la FIA a confié au journal britannique Telegraph qu’une enquête était tout de même en cours. "Nous rassemblons tous les éléments en relation," indique-t-elle. Hamilton pourrait être reconnu coupable d’avoir enfreint le fameux article 151c, celui qui permet à la FIA de juger s’il y a eu une atteinte à son sport.
Certainement mis au courant de cela, Hamilton a présenté hier soir ses excuses publiques sur son compte Twitter, ainsi que des excuses à Maldonado et Massa, qu’il avait traité de stupides (lire notre article ici).
Ce n’est pas la première fois qu’Hamilton voit ses nerfs lâcher, il explique cela par son tempérament de pilote et son style en course. "Je ne le fais pas pour offenser les autres ou les blesser. Je le fais car j’aime la course. Je sens que je peux courir mieux que les autres. Mon désir de gagner à Monaco (comme son héros Ayrton Senna) était plus grand que jamais. Au plus profond de moi, je sais que je peux posséder ce circuit. Je sens que je peux être le plus rapide ici. Et c’était le cas, et sans avoir la voiture la plus rapide."
Hamilton révèle que son attitude de dimanche a commencé bien avant que le drapeau à damiers soit franchi. "La tension est entrée en ébullition. Au premier arrêt, j’ai demandé à rentrer et personne n’était là. Ensuite j’ai été percuté à l’arrière pendant la course et mon aileron arrière pendait. On m’a demandé de rentrer pour abandonner et j’ai refusé."