La FIA a été l’une des grandes gagnantes de la revente de la Formule 1 à Liberty Media.
La Fédération, qui avait obtenu 1% du sport de la part de CVC en 2013, pour un prix symbolique de 500.000 dollars, a revendu ses parts pour près de 80 millions de dollars, puisque le sport a été valorisé à environ 8 milliards de dollars suite à cette revente.
Ce qui chagrine certains observateurs toutefois c’est que la FIA ait été juge et partie dans cette affaire puisque c’est elle qui a également dû donner son feu vert à la revente du sport. Un conflit d’intérêt qui irait à l’encontre d’un accord signé en 2001 avec la Commission Européenne, dans lequel la FIA s’engageait à n’être qu’un régulateur du sport.
Pour le nouveau patron de la Formule 1, Chase Carey, il n’y a pas matière à polémiquer même si certains parlementaires britanniques souhaitent porter l’affaire plus loin.
"Mon expérience avec la FIA n’est vieille que de quelques mois," dit-il. "Elle régule le sport de manière juste et équilibrée."
"Je n’étais pas impliqué (dans cet accord entre la FIA et CVC). Je ne pense pas que ce soit à moi de donner mon opinion sur des choses qui ont été décidées dans d’autres temps, par d’autres parties."
"La FIA avait 1% du sport. Elle a obtenu un montant juste pour ce qu’elle possédait."