Le halo sera obligatoire l’an prochain en F1 mais il continue de diviser le paddock, notamment à cause de son aspect jugé par beaucoup inesthétique.
« Bien sûr, vous ne pouvez rejeter l’argument de la sécurité. Mais la F1 doit-elle être plus sûre de cette façon ? Le sport auto ne devrait-il pas être un peu dangereux ? Est-ce que ça ne fait pas une partie de son succès pour les pilotes et les fans ? » s’interroge encore aujourd’hui Nico Hulkenberg par exemple.
George Russell a pourtant testé hier un halo, à Budapest, beaucoup plus fin que les versions précédentes, ce qui laisse flotter un certain optimisme quant à l’apparence finale de ce dispositif.
Laurent Mekies, le responsable de la sécurité pour la FIA, assure que le « support central du halo est épais de 2 centimètres, mais nous pensons qu’il y a de la marge pour améliorer la visibilité des pilotes. »
« Nous mènerons des tests supplémentaires pour réduire son épaisseur de 16 millimètres. Nous pousserons le système à ses limites » promet-il.
Le mieux placé pour parler de cette version évoluée du halo est George Russell lui-même. Et il y a semble-t-il des progrès.
« Ma vision n’était pas du tout limitée par le halo, et c’est une surprise » a confié le jeune pilote Mercedes.