La Scuderia Ferrari a placé ses voitures en 4e et 5e positions sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie et pourtant on s’attendait à mieux après les trois séances d’essais libres.
"J’aurais bien sûr préféré que nous soyons en pole position, mais c’est quelque chose qui est difficile à prévoir cette saison," commente Pat Fry, le directeur technique de Ferrari. "Les différences entre les performances des différentes équipes sont principalement dues aux caractéristiques des circuits. Notre voiture apprécie plus les virages rapides comme ceux de Silverstone par exemple que ceux qu’on a ici et qui sont beaucoup plus lents."
La Ferrari apprécie pourtant les pneus tendres qui sont proposés ce week-end en Hongrie. "A Barcelone nous avions eu des difficultés à faire monter en température les pneus durs ; mais avec les tendres nous avons aussi des faiblesses par rapport à Lewis Hamilton par exemple qui est capable de tourner très vite, dès le premier tour chronométré. Quant à nous, avec ces mêmes pneus, notre meilleur chrono arrive seulement au troisième tour."
La Scuderia a-t-elle testé de nouvelles pièces vendredi ? "Le nouvel aileron avant que nous avons testé vendredi n’est pas destiné à être utilisé ici, mais il devrait l’être à Spa ou à Monza. Quant au nouvel aileron arrière, il n’a pas donné les résultats escomptés et nous n’allons donc pas l’utiliser ici lui non plus. Nous avons toutefois identifié le problème et nous l’utiliserons plus tard cette année," ajoute l’ingénieur britannique.