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La Formule 1 a besoin d’incertitudes

La voiture de sécurité en est une

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Alors que la FIA et les pilotes se sont évertués ce week-end à résoudre les problèmes de la voiture de sécurité et son apparition en piste suite aux évènements de Valence, Marc Gene regrette que les instances dirigeantes ne choisissent jamais la solution la plus simple qui a été maintes fois évoquée ces dernières années dans de tels polémiques : figer les positions en course.

Selon Gené, la FIA veut laisser un degré d’incertitude, la voiture de sécurité est, avec l’apparition de la pluie, l’un des rares éléments qui peut sérieusement perturber le déroulement d’une course et chambouler un classement.

"Cette proposition de neutraliser la course et figer les positions jusqu’à ce que la course reparte est la plus juste qui puisse exister. Cela n’a aucun sens de voir la voiture de sécurité influencer autant le résultat de la course," explique le pilote de réserve de Ferrari.

La voiture de sécurité ruine en effet les propres efforts des pilotes (dépassements, creuser un écart) par un évènement qui est dans 99% des cas n’est pas de son fait. "Pour faire court le GPDA a toujours soutenu cette idée de figer les positions à ce qu’elles étaient juste avant l’entrée de la voiture de sécurité en piste. Mais les officiels de la F1 n’en veulent pas car il leur faut absolument des paramètres extérieurs menant à l’incertitude."

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