Pirelli et Michelin étaient en compétition pour fournir la Formule 1 sur la période 2017 à 2019 et c’est finalement le manufacturier italien qui a remporté la mise... sans grande surprise, même si certains dans le paddock misaient sur une victoire de Michelin.
Difficile de savoir ce qui a fait pencher la balance, les négociations étant secrètes, mais nous pouvons imaginer que l’accord commercial déjà conclu avec Bernie Ecclestone et la FOM était le meilleur des deux qui étaient proposés.
"Tout cela nous emmène jusqu’en 2019. Nous voulions continuer parce que la Formule 1 est toujours la première discipline au monde pour le sport mécanique, il n’y a même rien qui s’en rapproche. Avec notre positionnement de marque dans le monde automobile premium, la Formule 1 nous convient toujours très, très bien."
La pression est donc de nouveau sur Pirelli, notamment pour 2017, lorsque les pneus plus larges arriveront.
"Les équipes et la FOM veulent toujours deux à trois arrêts par Grand Prix. Il est vrai que cette année, nous avons été trop éloignés de cet objectif. Il y a un certain nombre de circonstances où des courses à un arrêt, notamment sur les circuits en ville, sont clairement un peu ennuyeuses."
"Ensuite, il faut des pneus qui permettent d’aller deux à trois secondes plus vite au tour. Voilà, c’est tout ce qu’on nous a demandé pour le moment."