Il y a deux vainqueurs au Grand Prix de Bahreïn : Mercedes évidemment, mais aussi la Formule 1 en général. En tête et dans le peloton, le spectacle a été sublime et a répondu de la meilleure façon qui soit aux critiques de ce sport.
"Aucun sport n’arrive jamais à mettre en place un show parfait mais ce soir à Bahreïn je crois que nous en étions proches et c’est excellent pour la Formule 1, ses acteurs, investisseurs et sponsors," déclare Bob Fernley, directeur adjoint de Force India.
"Parfois le football produit le même genre d’émotions, des matches nuls, d’autres exceptionnels. Ce qui est sûr c’est que certains ont attaqué trop vite la nouvelle F1. Deux courses pour juger, ce n’était pas assez."
Même chez Red Bull on a reconnu que le spectacle a été "grandiose".
C’est ce qu’explique Christian Horner. "Il fallait attendre de voir plusieurs courses pour voir ce qu’allait donner cette nouvelle ère de la F1. Nous avons vu une course fantastique ici, nous sommes passés par deux extrêmes en deux semaines. Les choses vont commencer à se stabiliser."
"La clé c’est que les pilotes ont pu attaquer sans trop penser à l’essence, les pneus ont de nouveau repris un rôle important et les voitures sont excitantes à piloter à la limite. Elles sont aussi excitantes à regarder avec des roues qui se bloquent, des glissades et des batailles à tous les niveaux, entre toutes les équipes."
Horner souligne tout de même qu’il reste à "améliorer le bruit, c’est la chose la plus important qui nous manque. Un accord a été trouvé pour y réfléchir."
Évidemment c’est du coté de Mercedes, dans le clan des vainqueurs, qu’on se réjouit le plus.
"Avoir proposé un beau spectacle aux fans me réjouit plus que notre doublé. C’est une grande course pour la F1 parce qu’il y a eu tant de critiques négatives générées par certains de nos rivaux et qui ont mis en doute l’essence même de cette nouvelle formule. Nous avons démontré que spectacle et nouvelles technologies sont compatibles. C’est probablement l’une des courses les plus excitantes des 10 dernières années à laquelle nous avons assisté."