Le patron du Lotus F1 Team, Eric Boullier, a admis à nos confrères du magazine Autosport que la Lotus E20 était une monoplace très sensible aux conditions météorologiques. Plus la température est fraiche (et la piste également), moins la Lotus semble performante.
Cette assertion s’est confirmée sur les trois dernières courses de Lotus : très performante à Bahreïn en course grâce à la chaleur plus grande que la veille en qualifications, où la E20 ne pouvait aller chercher la pole.
Même constat sur les températures de piste des deux derniers Grands Prix : la monoplace noire et or est un peu plus rentrée dans le rang selon les séances ou les courses à Barcelone et à Monaco, quand les températures sont descendues.
"C’était inquiétant de voir en course à Monaco que notre rythme de course se dégradait de plus en plus. La performance de notre voiture est très liée aux conditions météorologiques," admet Eric Boullier.
"Quand vous savez que les pneus d’aujourd’hui se dégradent, ce que vous voulez c’est concevoir une voiture qui les préserve au mieux. Mais ce que nous n’attendions pas c’est qu’à cause de cela, ce qui est une force d’un côté, cela devienne une faiblesse lorsque les températures baissent," explique le Français.