Romain Grosjean a reconnu après la première journée d’essais officiels de la Lotus E22 qu’il ne chercherait pas particulièrement à peaufiner les réglages avant le premier grand prix, et que le travail se porterait en priorité sur la fiabilité lors de ces essais de Bahrein. Ayant raté la première session d’essais, Lotus doit s’assurer de la fiabilité de sa monoplace, d’autant que le bloc moteur Renault a posé des soucis à Jerez.
La monoplace n’a fait que huit tours aujourd’hui, suite à des problèmes que le pilote n’a pu vraiment identifier : "Pour être honnête, il y a beaucoup de choses qui se passent à l’arrière que je ne peux pas totalement comprendre, mais c’était en lien avec le moteur, les batteries et ce genre de choses. Rien de très fou" relativisait-il.
"J’espère que nous pourrons comprendre cela rapidement et apporter de meilleures solutions demain et le jour suivant. Je ne me soucie pas du travail de réglages, ce sera lorsque nous serons en essais libres. Pour le moment, nous cherchons juste à régler les problèmes et nous assurer que la voiture tient le coup quand nous faisons des longs relais".
"C’est comme ça" poursuit-il fataliste, "nous avons une voiture et nous savons qu’avec tous les changements, il peut y avoir des problèmes. D’un autre côté, si la voiture est bien née, cela nous fera trois séances d’essais à Melbourne afin de la pousser au maximum et partir sur ces bases".
La surprise du jour vient de Caterham, seule équipe fournie par Renault ayant réussi à braver les difficultés apportées par le V6 français. L’équipe anglaise a couvert 68 tours pendant que Red Bull, Toro Rosso et Lotus en ont couvert 27 cumulés. Un chiffre inquiétant, mais les 8 tours parcourus par Grosjean ont permis de voir qu’il n’y avait pas de souci majeur : "Lors de ces quelques tours, très loin du rythme de course, la voiture était bien. Il y a des choses à régler mais rien d’anormal ou d’inattendu".