Sergey Sirotkin a devancé son équipier, Lance Stroll, d’un petit dixième en qualifications, mais les deux Williams jouaient le fond de grille au Castellet, à plus d’une demi-seconde de la McLaren de Stoffel Vandoorne. Très logiquement, l’avis des pilotes n’est pas positif après cette séance.
"C’est difficile" lance un Sirotkin désabusé. "La voiture n’était pas mauvaise. Les conditions n’étaient pas aussi chaudes que prévu. Il allait pleuvoir, donc la piste était plus fraîche avec moins de soleil. Tout au long du tour, l’équilibre de la voiture était meilleur, tout comme l’équilibre dans les virages. Ce n’était pas mal, mais aujourd’hui, nous sommes là où nous sommes et c’est lle maximum que nous puissions accomplir."
"Le rythme de course essayé hier était meilleur que celui des qualifications. La voiture était meilleure, mais ça a déjà été le cas lors d’autres courses, pour s’avérer complètement différent en course, donc je ne veux pas en dire trop. Ce que je peux dire, c’est que nous travaillons et cherchons des solutions, mais il n’y a pas grand-chose à faire de là où nous sommes."
Lance Stroll n’a évidemment pas un avis plus positif que son équipier : "Ce fut une session difficile pour l’équipe, mais je dois être honnête et dire que je m’attendais à ce que nous soyons là où nous sommes. Malheureusement, la situation est qu’il nous manque environ six dixièmes pour aller chercher la 18e place."
"La voiture a décroché, j’ai perdu l’arrière et je n’ai pas réussi à la rattraper, j’ai heurté un des vibreurs élevés et elle a décollé. L’atterrissage a été assez difficile et je pense qu’il pourrait y avoir un peu de dégâts. Tout peut arriver demain, peut-être un peu de pluie, alors nous verrons ce qu’il se passera. Nous regardons vers l’avenir et la saison est encore longue."