La Formule 1 décidera aujourd’hui si le Halo sera adopté ou non à partir de 2017.
Et les débats risquent d’être houleux aujourd’hui à Genève, lors de la réunion du Groupe Stratégie puisque plusieurs équipes et Bernie Ecclestone comptent voter contre son introduction face à la FIA.
Le grand argentier a clairement fait savoir sa position : "nous n’en avons pas besoin parce qu’il n’apportera rien de bon. Il pourrait même causer plus de dégâts qu’il est censé en éviter. La plupart des pilotes ne veulent pas le voir. C’est à nous et aux équipes de décider."
Cela va évidemment dans le sens contraire de la présentation qui a été faite aux pilotes en Hongrie, le week-end dernier.
"Je n’aime pas le Halo mais je n’ai toujours pas décidé ce que j’allais voter," confie Toto Wolff.
Si les équipes et la FOM se prononcent contre le Halo, la FIA pourrait décider de passer en force comme le règlement le lui permet lorsqu’il s’agit de sécurité. Cependant, jusqu’à présent, cela n’a jamais été la politique de Jean Todt, le président de la FIA.
Jenson Button expliquait hier que la décision devait de toute façon revenir à la FIA sur ce genre de sujets.
"Ce n’est pas à nous de décider si nous aurons le halo ou non, cela devrait être décidé par la discipline dans son ensemble. Si la FIA pense que ne pas l’avoir pose un problème de sécurité, nous devrions avoir le halo dans la voiture. Et s’ils pensent que ce n’est pas le cas, alors nous ne devrions pas l’avoir. Cela ne devrait pas même être une question pour les équipes, je pense. C’est un problème de sécurité."
Ecclestone lui a répondu : "Les pilotes ont un petit problème : ils ne possèdent pas les équipes ni les voitures. S’ils ne veulent pas piloter ces voitures, personne le les oblige à le faire."