La fédération italienne du sport automobile, la CSAI, a soutenu les plaintes de Ferrari concernant le déroulement du Grand Prix d’Europe à Valence et la façon "anormale" dont a été pénalisé Lewis Hamilton dans un premier temps, et neuf autres pilotes dans un second temps.
"Le succès d’un sport est mesuré par sa capacité à être crédible et avant tout à être compréhensible par tout le public," déclare le président de la CSAI, Angelo Sticchi Damiani.
"Ce qui est arrivé dimanche a fait des dommages pour la crédibilité de la Formule 1. Je ne pense pas que quiconque au monde, présent dans les tribunes ou devant la télévision, a compris ce qui s’était passé. Un pilote qui a dépassé le safety car est monté sur le podium. D’autres ont également pris avantage de la situation sur leurs rivaux. Et les autres, ceux qui ont respecté les règles, sont les victimes," rappelle-t-il.
Avant la réunion du groupe de travail sportif mercredi à Silverstone, le président de la CSAI souhaite faire entendre sa voix afin que cela ne se reproduise plus. "Peut-être que certains de ces règlements doivent être revus et évoluer afin que cela ne crée pas plus d’incertitudes ou de confusion. Notre soutien à la position de Ferrari n’est pas là pour ajouter à la controverse mais pour être constructif. Nous voulons des éclaircissements sur les pénalités et sur quels critères elles ont été données parce que, selon nous, un certain degré de subjectivité est apparu."