Virgin Racing n’a pas d’autres choix que de passer encore deux Grands Prix difficiles, loin de ses bases européennes. Les objectifs sont clairs : rouler le plus possible pour accumuler des données, se qualifier en évitant le couperet des 107% et finir les courses, avant de viser mieux à partir de la Turquie.
La MVR-02 est très loin de sa rivale désignée, la T128 de Team Lotus, et Timo Glock a récemment tiré le signal d’alarme : la voiture est plus saine mais moins performante que sa devancière. Une situation qui ne peut pas durer et John Booth l’admet, même s’il faudra faire preuve d’un peu de patience.
"Nous sommes dans une série de courses très lointaines et cela veut dire que l’on ne peut pas amener beaucoup de développements avant l’apparition de nos grosses évolutions prévues pour la Turquie," explique le patron de Marussia Virgin Racing. "Notre objectif pour le moment est de récolter le maximum de données possibles pour les utiliser dans notre programme de développement et s’assurer que nous progresserons ainsi toute la saison."
Le tableau dépeint semble bien noir mais ce n’est pas tout à fait le cas selon Booth. "L’an passé, au même moment, on souffrait d’innombrables problèmes de fiabilité qui nous empêchaient de finir les courses. Cette année, on a démontré être passé au dessus de ces problèmes et c’est un bien meilleur point de départ sur lequel construire. On sait ce qu’on a à faire et pendant que le travail se passe en coulisses, le mieux que l’on puisse faire est de continuer à amener nos deux voitures à l’arrivée et tenter de faire quelques petits progrès."