Sergio Pérez n’a pas vécu la première journée qu’il espérait pour cette nouvelle ère de la Formule 1. Pas franchement à l’aise ce matin, il n’a pas pu sortir du garage durant l’après-midi après que sa voiture a subi un problème d’échappement. Il n’a donc pas encore jugé comme il se doit les différences d’adhérence au niveau de la voiture et des pneus.
"On était curieux de voir quels seraient les niveaux d’adhérence avant cette première journée" a expliqué le Mexicain à Nextgen-Auto.com. "A haute vitesse, je ne trouve pas que ce soit si flagrant mais l’équilibre n’était pas bon aujourd’hui, donc je ne peux pas trop m’avancer. Je pense que les voitures peuvent être comparées avec les voitures de 2012 et 2013 pour le moment, même s’il y a du potentiel pour faire bien mieux".
"Nous en sommes qu’au début de l’exploitation de ces voitures, la matinée s’est bien passée, nous n’avons fait que 39 tours mais ils étaient très utiles. On peut freiner plus tôt et on peut remettre les gaz bien pus tôt, ce qui est la grande différence avec les précédentes. Il y a énormément d’adhérence à basse allure, encore une fois je n’ai pas trouvé que c’était le cas à haute vitesse mais la voiture n’était pas au mieux".
Le temps passé au volant, destiné à jauger les différents systèmes de la voiture, plus que ses performances, n’a pas permis de savoir si les contraintes physiques étaient aussi rudes qu’attendu : "Je verrai quand je ferai une simulation de course si elles sont si exigeantes car 39 tours ne suffisent pas à juger si ma condition physique est suffisante".