Cette année, Timo Glock vit sa troisième saison d’affilée en fond de grille... Parti de chez Toyota fin 2009 lorsque le constructeur japonais a choisi de quitter la F1, le pilote âgé de 30 ans roule depuis pour l’équipe Virgin devenue Marussia en début d’année. Mais tandis qu’il espérait faire un pas en avant cette année, c’est tout le contraire qui s’est produit jusqu’au dernier Grand Prix, à Monaco.
Luttant avec sa monoplace en début de saison, il était même occasionnellement battu par son rookie de coéquipier, le Français Charles Pic. « J’avais brutalement du survirage. Et après seulement quelques tours, les pneus étaient morts », explique Timo Glock à Auto Motor und Sport.
L’Allemand a alors pensé que sa voiture avait un défaut au niveau du châssis. Et son sentiment fût confirmé lors des tests du Mugello lorsqu’il a pu essayer la voiture de Charles Pic. Des modifications ont été apportées pour l’épreuve de Barcelone mais les problèmes ont néanmoins persisté. « J’ai même commencé à me demander si j’avais pas oublié comment on pilote », ajoute le pilote Marussia.
Finalement, le problème a été résolu lorsque l’équipe a découvert une faille au niveau des fixations des triangles de suspension arrières. A Monaco, Timo Glock est donc revenu à un niveau nettement plus acceptable puisqu’il a non seulement dominé son jeune coéquipier mais il est aussi parvenu à se rapprocher à une demi-seconde de la plus proche des Caterham. Et en course, son tour le plus rapide était à seulement 3 dixièmes de la Caterham. Maintenant, l’expérimenté allemand attend avec impatience Silverstone où son équipe projette d’avoir une amélioration importante.
« Si les données sont correctes, alors ce sera un grand pas en avant », promet Timo Glock.