Mercedes utilise depuis quelques courses une nouvelle suspension active, dérivée du FRIC qui a été interdit il y a maintenant deux ans.
La FIA avait décidé de bannir ces suspensions avant et arrière qui étaient interconnectées et coûtaient très cher.
Mais l’équipe allemande a réussi à développer une version gérée par ordinateur, qui contrôle l’hydraulique des suspensions avant et celle des suspensions arrière. Grâce à différents capteurs et des calculs savants intégrant les différents paramètres de la voiture, Mercedes est capable d’agir sur les 4 suspensions, comme au bon vieux temps de la suspension active des années 90.
Pour échapper au règlement, Mercedes a logé ce système en dehors du châssis, au niveau du nez, dans l’espace qui est recouvert par un panneau esthétique depuis quelques années pour éviter les disgracieux nez cassés.
Les autres équipes ont demandé après Monza à ce que l’astuce soit bannie par la FIA. Mais pour que cela soit fait pour 2017, il faut l’unanimité chez les équipes. Mercedes ne donnera certainement pas sa voix, ni Red Bull qui planche sur ce système depuis quelques semaines déjà.