Les commissaires chargés de traiter la plainte de Haas envers Racing Point Force India ont rejeté celle-ci, assurant que l’exploitation du châssis conçu en début de saison par Force India est totalement légal, expliquant que grâce à la disparition de Force India en tant que constructeur, Racing Point FI avait parfaitement pris le rôle de constructeur et pouvait donc exploiter le châssis de la VJM11.
L’équipe américaine avait placé une plainte jeudi contre les deux monoplaces de Racing Point Force India, jugeant que l’équipe n’était pas un constructeur à proprement parler, comme le définit l’Article 6.3, Appendice 6, du Règlement Sportif de la discipline.
Pour Haas, Racing Point FI avait obtenu des pièces dont la propriété intellectuelle dépendait de Sahara Force India, l’entité précédente, et ne possédait donc pas le statut de constructeur, ce qui est pourtant requis pour rouler dans la discipline.
Les commissaires ont pris de nombreuses heures pour délibérer et on rendu verdict : "L’ancienne équipe n’était plus engagée dans le championnat du monde de Formule 1 puisqu’on lui avait confisqué, le 16 août, tous ses droits et sa capacité à aligner deux voitures dans n’importe quelle course à venir en 2018."
"L’équipe Force India a cessé dès cet instant de répondre à la définition que la FIA donne d’un compétiteur, mais aussi d’un constructeur, lorsque tous ses biens ont été vendus. A ce moment-là, elle ne possédait plus les ressources permettant de la considérer comme tel."
Dès lors, la place laissé vacante est occupée de manière parfaitement légale par Racing Point Force India, la structure que possède Lawrence Stroll : "Les commissaires ont décidé que Racing Point Force India répond, depuis le 23 août, à la définition de constructeur sous le Règlement Sportif de la Formule 1."
Mise à jour, 24/11 à 12h38 : Haas a notifié son intention de faire appel de la décision des commissaires. Une réclamation doit encore officiellement être portée mais l’équipe veut aller au bout de cette procédure.