Sauf surprise, la Formule 1 devrait être bien arrosée ce week-end à Sepang. Les dernières prévisions météo font état de nombreuses averses et d’orages en fin d’après-midi, avec une probabilité jugée "très forte" de voir les qualifications et la course sous la pluie.
Et lorsque la pluie s’en mêle, en Malaisie, c’est très souvent en grosse quantité même s’il est toujours très difficile de prévoir la météo exacte à moins de 24 heures dans cette partie du monde.
Pirelli admet craindre un peu cet exercice. Cela se serait mieux passé si les pilotes avaient pu disposer d’une journée de tests sous la pluie ou sur une piste artificiellement arrosée.
"Nous avons toujours dit qu’il fallait vraiment tester les pneus pluie avant le début d’une saison. Au moins une fois, de préférence sur un circuit qui peut être complètement recouvert d’eau comme Le Castellet ou Fiorano," répète Paul Hembery.
"Ces tests nous permettraient de perfectionner le dessin de nos gommes mais ce serait aussi l’occasion pour les pilotes de s’habituer à ces pneus."
Ces tests n’ont pas eu lieu en 2015, et cela alors même que les conclusions du rapport de la FIA sur l’accident de Jules Bianchi demandaient à la F1 de faire plus de tests sous la pluie.
"Cela fait partie du challenge à relever par un pilote de pousser sa voiture au maximum en tenant compte des conditions de piste et des caractéristiques de ses pneus. Les caractéristiques des pneus pluie fournis par Pirelli n’ont pas influencé l’accident de Bianchi ou ses conséquences de manière significative, mais il est recommandé que le fournisseur de pneus soit en mesure de tester ses produits pour la pluie avant chaque saison. De cette façon, il pourra proposer ses derniers développements dès la première course," indiquait le rapport.