Le Grand Prix du Canada nous a très souvent offert des courses spectaculaires, que ce soit grâce à une météo incertaine ou a de nombreux accidents ayant pimenté le scénario des courses.
En 2014, Daniel Ricciardo avait notamment profité des problèmes des Mercedes pour s’emparer d’une victoire improbable à deux tours de l’arrivée, participant ainsi à la légende de Montréal.
Mais cette saison, il n’y a cette fois jamais eu de suspens ou de rebondissement. Mercedes a signé un nouveau doublé, avec 40 secondes d’avance sur Valtteri Bottas, troisième de l’épreuve.
Les différents médias l’ont d’ailleurs souligné. En Italie, on peut lire que "L’équipe allemande est trop forte. S’il n’y a pas de problème de compréhension ou de surprise, Hamilton gagne." La Gazzetta dello Sport a pour sa part affirmé que la course avait été "ennuyeuse du début à la fin."
Un journal espagnol a quant à lui écrit que "Hamilton lutte seul pour le titre," alors qu’en Suisse on a jugé le moment où une marmotte a traversé le circuit de l’un "des plus intéressants, à moins que les problèmes de freins ou de consommation d’essence ne vous intéressent."
Même son de cloche en l’Allemagne, où il est écrit que "La Formule 1 est comme le film ’Un jour sans fin’, la même chose se reproduit sans cesse. Mercedes gagne, gagne, et gagne encore."
Niki Lauda, le directeur non-exécutif de l’écurie allemande, tient tout de même à se défendre des critiques.
"Nous sommes là pour gagner chaque put*** de course. C’est notre travail."