La presse italienne a été ennuyée par la performance de Ferrari au Grand Prix d’Abu Dhabi.
Largement distancée par les Mercedes, la Scuderia n’a pu faire mieux que 3e (Sebastian Vettel) et 4e (Kimi Räikkönen).
« C’était une finale assez pâle et triste pour Ferrari » écrit-on ainsi dans la Gazzetta dello Sport.
« Est-ce que la paire Vettel-Räikkönen est capable de battre Hamilton et Bottas ? La question reste posée… Qu’est-ce qui a causé l’effondrement psychologique de Vettel et les performances erratiques de Kimi Räikkönen ? Est-ce que Ferrari a besoin d’un coach mental ou des plaintes d’Arrivabene ou de Marchionne ? De l’extérieur, on a l’impression que Ferrari connaît une tension constante, exagérée et vaine » poursuit le quotidien sportif, qui a pourtant une certaine responsabilité dans la pression mise sur les épaules des Rouges cette saison.
Pour le Corriere dello Sport, le constat n’est guère plus reluisant. « L’alarme sonne à Maranello » titre-t-on dans ces colonnes.
Le journaliste Leo Turrini en rajoute une couche en une comparaison assez osée : « Napoléon a déclaré qu’il pouvait changer le monde en 100 jours, mais il a échoué. Maintenant, Arrivabene et Binotto ont simplement 11 jours pour préparer 2018. »