La réduction des coûts en Formule 1 doit se poursuivre afin de ne pas perdre d’autres équipes, notamment les nouvelles qui sont arrivées en 2010, les plus fragiles. C’est le mot d’ordre du président de la FIA, Jean Todt, qui poursuit ainsi la politique entamée par la Fédération sous l’impulsion de Mosley.
"Nous devons nous assurer de la survie des équipes qui viennent d’arriver dans le championnat. Cela ne veut pas dire que je pense à mettre en place une limitation de budgets. Il y a bien d’autres moyens de réduire les coûts" déclare Jean Todt.
Le Français soutient le retour du KERS pour 2011, un centre de coûts mais qui permettrait de refaire de la F1 l’ambassadrice des nouvelles technologies, avec pour but d’aider à faire revenir les sponsors. La limitation des budgets à 50 millions d’euros a peu de chances de voir le jour, Todt ayant admis que Ferrari ne soutiendrait jamais cette idée même s’il y a actuellement de grandes disparités de financements selon les équipes.
Todt a également évoqué la règlementation 2013, souhaitant que le nouveau moteur prévu pour la F1 soit accompagné de changements drastiques sur le plan des règles régissant l’aérodynamique. "Les règles actuelles laissent encore trop de domination à l’aérodynamique et rendent les dépassements trop difficiles. A moins qu’il n’y ait des conditions météo difficiles, les voitures qui partent en tête y restent tout au long de la course et cela est principalement dû à l’aérodynamique."