Comme toujours en Formule 1, lorsqu’une équipe profite du règlement sportif pour changer la donne, les voix s’élèvent. Encore plus lorsqu’il s’agit de Ferrari. Pénaliser artificiellement Massa pour favoriser Alonso est bien la tactique qui a toutefois été employée hier par la Scuderia.
"Ce n’est pas pour cela que les pénalités ont été conçues. Que ce soit pour le moteur ou la boîte de vitesses. Je trouve cela très dommageable pour notre sport, surtout qu’il revient aux États-Unis après 5 ans d’absence et une image peu reluisante après le problème Michelin à Indianapolis en 2005. Nous aurions pu nous en passer," déclare un patron d’équipe, qui souhaite rester anonyme.
Martin Whitmarsh est lui heureux d’être nommé dans la critique. "Il ne faut pas oublier que Fernando nous a quitté fin 2007 parce que nous refusions de faire ce genre de choses. Vous courez tous selon votre propre façon. Je pense aux autres pilotes qui ont été changés de place. Si j’avais réussi à me qualifier sur le bon côté pour me retrouver ensuite sur le mauvais, j’aurais été très énervé !"
Comme réponse à la polémique, Domenicali avait répondu après la course : "Je dois dire que si un autre patron vous dit que nous n’avons pas fait le bon choix, il vous ment."