Charlie Whiting admet avoir été déçu de l’utilisation d’une troisième zone de DRS à Silverstone. La FIA avait autorisé le système de réduction de traînée dans la ligne droite de départ et dans les premiers virages du circuit, ce qui constituait une troisième zone.
"L’idée était que les pilotes puissent se rapprocher plus que ce qu’ils n’auraient pu faire et être en meilleure position pour attaquer les lignes droites des virages cinq et six. Je ne pense pas que ça ait aidé" regrette Whiting.
Le DRS est utilisable à moins d’une seconde de la voiture qui précède un pilote, mais les perturbations aérodynamiques n’aident en rien à suivre de près une autre monoplace. En revanche, il a été responsable de deux sorties de piste dans le week-end et a causé de la dégradation sur les gommes, comme l’explique Mario Isola, responsable de la compétition chez Pirelli.
"Avec le DRS, vous glissez plus de l’arrière et il y a donc un risque de surchauffe. Ici, la température globale des pneus est assez élevée à cause du niveau élevé d’énergie dans les virages de Silverstone. Avec cette météo, il y a des températures encore plus élevées, et les glissades de l’arrière augmentaient encore la température de surface des pneus."