Lance Stroll a vécu un problème moteur en début de week-end à Melbourne et ce dernier a conditionné tout son week-end, jusqu’à la course lors de laquelle le déficit de puissance a été fatal à ses espoirs de lutte contre ses adversaires.
"Nous ne pouvions pas nous battre, nous avions d’importants soucis pour dépasser" explique le Canadien. "Je n’avais pas d’autre mode disponible sur le moteur à cause de l’erreur faite par l’équipe le vendredi."
"Nous avons eu des problèmes pour dépasser et nous avons perdu le mode de course le plus rapide, qui offre le surplus d’énergie que nous utilisons pour le départ ou après la voiture de sécurité. Je n’avais rien de ça en course."
Le Canadien explique avoir vécu un difficile début de course : "J’ai eu des problèmes au premier tour. C’est comme ça que [Esteban] Ocon m’a passé. Pour une raison que j’ignore nous étions sur le mauvais mode. Il s’est passé beaucoup de choses, nous avons eu beaucoup de problèmes qui nous ont coûté du temps en course."
Le directeur technique de l’équipe, Paddy Lowe, met en cause "un problème avec la stratégie du moteur, ce qui signifie que Lance n’avait pas la puissance nécessaire à l’arrière."
"Nous devons gérer le moteur autour d’un niveau de service et à cause d’un problème, nous avons consommé vendredi un peu plus de la vie du moteur que ce que nous aurions dû. Cela a été pénalisant en course. Il faut une certaine fiabilité pour que le moteur tienne pendant sept courses et vous devez l’utiliser de la bonne manière."
"Lance a perdu une place face Charles Leclerc et nous devons chercher à comprendre pourquoi, car à ce moment là, nous espérions gagner une place face à Ocon avec de bien meilleurs pneus que lui."
Il semblerait que les voitures équipées d’un moteur Mercedes aient eu des problèmes de refroidissement. Valtteri Bottas s’en est plaint et Paddy Lowe confirme que cela a retenu Stroll.
"Dans le cas de Lance, le rythme était assez mauvais. Encore une fois à cause des voitures le précédant. Mais même sur une piste dégagée à différentes étapes de la course, nous avons eu des problèmes d’adhérence."
"A d’autres moment de la course, particulièrement vers la fin, la voiture marchait bien pour nous. Comme le rythme de course. Nous avions dépassé les capacités du moteur. Les température de l’air étaient plus chaude que prévu ce qui fait qu’au final, il a attaqué Leclerc mais n’a pas été capable de soutenir ses attaques".