Lando Norris, 3e pilote de McLaren Renault en 2018, grimpe les échelons des sports mécaniques depuis plusieurs saisons et va s’attaquer au dernier avant la Formule 1.
En effet, il sera en F2 l’année prochaine et avoue pourtant que sa passion pour le sport auto n’a pas toujours été évidente.
"Mon père adorait les sports mécaniques" explique Norris. "Il avait essayé d’être pilote, plus jeune, mais il ne pouvait pas se le permettre financièrement, donc il a fait du vélo. J’ai peut-être eu cette vision des sports mécaniques quand j’étais jeune. Je regardais la MotoGP et la F1 mais je n’étais pas encore à fond".
"Quand j’ai eu six ans, j’ai eu une moto de cross, car j’étais plus passionné par les motos, je regardais la MotoGP et mon héros était Valentino Rossi. Ce sont mes premiers souvenirs de course. J’ai eu un karting pour mes sept ans et j’ai roulé autour de chez moi, c’est là qu’est née ma passion".
Il reconnaît aussi avoir pris de bonnes décisions pour lancer sa carrière, comme celle de rejoindre l’Europe pour découvrir la monoplace après une carrière en karting courte mais réussie.
"Le plus grand changement que j’ai fait, en 2013, était de piloter en Europe dans une équipe de pointe qui me convenait mieux" se souvient le Britannique. "Dans des conditions plus froides, en Angleterre, j’avais quelques difficultés. Je me sentais beaucoup mieux une fois arrivé en Europe, notamment au niveau de l’adhérence des pneus, et tout s’est enclenché".
"A partir d’un moment, je pouvais vraiment apprendre pour moi en essayant de faire de mon mieux, et ça a payé vu les résultats enregistrés cette année-là. Ce n’étaient que quelques petites choses grâce auxquelles j’ai gagné en confiance".