Lewis Hamilton a-t-il freiné en tête de la course ? Les données disent que non. La réaction sanguine de Sebastian Vettel derrière lui a toutefois marqué les esprits lors du Grand Prix à Bakou.
La situation a été immédiatement très claire pour le directeur non-exécutif de Mercedes, Niki Lauda. Il défend son pilote qui, selon lui, n’a rien à se reprocher.
"Pour moi, c’est très simple : celui qui est devant a toujours raison. Tout comme lors d’une circulation banale en ville, si celui qui est devant s’arrête, alors tu dois freiner et agir en conséquence. Sans oublier qu’en plus Lewis n’est pas du tout fautif, les données l’ont prouvé !"
L’Autrichien se montre beaucoup moins tendre envers la réaction de Vettel.
"Vettel est un gars convenable. En temps normal. Je ne comprends pas ce qu’il a fait là, Il est fou. C’est étrange. Il a flippé et pété un câble (sic) !"
"Tout d’abord, il a été contrarié d’avoir embouti l’arrière de Lewis, mais c’était de sa faute, pas celle de Lewis. Donc, je ne comprends pas ce qu’il a fait par la suite. Il aurait pu endommager sa voiture, celle de Lewis et il aurait pu se sortir de la course, alors je ne sais pas pourquoi il a risqué tout ça en allant mettre ce coup de roue."
Ce qui est sûr, c’est que cet évènement a jeté un froid entre les deux pilotes, qui entretenaient auparavant une relation détendue et respectueuse.
"Si j’étais à la place de Lewis, j’irais sûrement parler à Sebastian et lui demander ce qui ne va pas" ajoute Lauda.
"Mais pour moi, Vettel n’a rien fait de dramatique, c’est une réaction à chaud. Il se dit que ce n’est pas sa faute mais je pense qu’après 3 jours, il va réaliser sa faute."