L’actualité est évidemment dominée par Mercedes et les conséquences de l’annonce de la retraite de Nico Rosberg, le nouveau champion du monde.
Cela laisse évidemment les dirigeants de l’équipe de Brackley avec un gros problème à régler : trouver un équipier idéal à Lewis Hamilton. Pour Niki Lauda, cet équipier doit être connu avant Noël.
Bonne nouvelle, ce ne sont pas les candidatures qui manquent. En quelques heures, les choses ont déjà énormément bougé !
"J’avais dit que presque la moitié de la grille nous avait appelé mais, en discutant avec Toto (Wolff), on peut dire que 90% des pilotes nous ont contactés," confirme l’Autrichien.
"Presque tous les pilotes nous ont téléphoné. Je n’ai jamais vu ça, même à mon époque où les pilotes étaient plus libres de parler à tout le monde !"
"Horner m’a déjà envoyé un SMS en me disant que Ricciardo était sous contrat et que ce n’était même pas la peine que nous y pensions. J’adore ! Tout cela est un hommage à notre performance."
"Nous allons bien sûr en discuter avec Dieter Zetsche et Toto. J’espère que nous trouverons une solution avant Noël."
Pour l’Autrichien il est en effet important de ne pas connaitre le nom du 2e pilote trop tard.
"Nous sommes à la recherche d’un bon pilote et le travail va continuer sur la voiture 2017 en parallèle. Nous allons voir comment nous allons réussir à tout bien préparer, et en février ça recommencera. Le développement moteur est constant. La décision du nouveau pilote doit être prise avant Noël parce que, dans ce cas, le temps suffira amplement pour que l’on puisse préparer les choses à temps, afin que la nouvelle voiture soit aussi adaptée au nouveau pilote."
Et ce n’est pas une mince affaire selon Lauda.
"L’année prochaine, ce seront de nouvelles règles, ce qui veut dire que tout le monde va construire de nouvelles voitures et quand il y a de nouvelles règles, il faut tout recommencer depuis le début. C’est très dangereux, car si une équipe interprète les règles autrement que les autres, il peut alors se passer beaucoup de changements. Si en plus l’un de nos pilotes n’est pas à l’aise dans la voiture, ce sont beaucoup de points en moins."
"Nous saurons au bout de 3 Grand Prix quelle équipe sera la première force du plateau," conclut-il.