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Lauda : la F1 risque de s’auto-détruire si elle devient trop sûre

Le serpent qui se mord la queue

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Niki Lauda a vécu de l’intérieur les années 70 en F1, particulièrement meurtrières, et a lui-même survécu à ce fameux accident de 1976 dans l’enfer de la Nordschleife au Nurburgring. Il est donc forcément très bien placé pour évoquer l’aspect sécuritaire en F1.

Pour le responsable de Mercedes, la F1 ne doit pas faire fausse route et trop mettre l’accent sur la sécurité au détriment du spectacle. L’Autrichien ne risque pas d’apprécier l’introduction du halo…

« N’essayons pas de continuer à essayer de rendre la F1 complètement sûre, parce que la F1 n’intéressera plus personne à la fin… Ces pilotes de F1 devraient être les meilleurs au monde. C’est ce que les gens veulent voir… Parfois, les gens aiment voir des accidents, voir où sont les limites… Si nous allons trop loin sur la sécurité, je pense que la F1 se détruira elle-même. »

Depuis son accident, et pour masquer ses cicatrices, Niki Lauda porte une casquette rouge qui ne le quitte plus. Cette casquette n’est-elle pas la preuve que la sécurité est toujours un sujet en F1 ?

« Cette casquette est une protection pour moi, une protection contre les gens stupides qui me regardent stupidement. Ils veulent toujours voir ce qu’il se passe d’extraordinaire sous cette casquette, et donc cette casquette me protège, je suis plus à l’aise avec elle… »

« Il y a eu des incidents où j’ai été blessé par des personnes… Ils m’ont traité de si mauvaise manière qu’ils ne me considéraient que pour savoir ce qu’il y avait sous ma casquette, et cela m’ennuyait vraiment. Donc quand ils se pointaient, je leur disais : regardez mes yeux si vous voulez me parler, pour l’amour du Christ ! »

« Et d’ailleurs, si j’ai l’air horrible, j’ai l’excuse d’un accident ! Des gens n’ont pas cette excuse, ils sont horribles ! » rajoute Lauda, toujours aussi direct et franc.

Dans son travail de directeur non-exécutif de Mercedes, Niki Lauda a dû affronter de nombreuses crises, dont celle, majeure, provoquée par la retraite surprise de Nico Rosberg l’an dernier. L’Autrichien n’a toujours pas avalé la pilule…

« Je pense que gagner un championnat du monde… eh bien, c’est facile, d’une certaine manière, parce que vous pouviez compter sur la meilleure voiture au monde, et vous pouviez y arriver. Mais gagner plus de championnats… c’est là qu’on voit la différence entre les pilotes. »

« Quand vous gagnez plus de championnats, vous devez être le meilleur chaque année. Vous devez améliorer votre pilotage, comprendre les voitures. Vous conduisez des voitures différentes, vous devez maîtriser différentes règles techniques. Donc les vrais bons pilotes sont les multiples champions du monde. »

Niki Lauda lui-même est un de ces « vrais bons pilotes » selon ses propres dires, puisqu’il a remporté trois titres, deux avec Ferrari et un dernier avec McLaren.

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