Toto Wolff affirmait après l’arrivée de la course à Austin qu’il souhaitait un entretien avec ses deux pilotes, au Mexique, après l’incident du départ, lorsque Lewis Hamilton a sous-viré jusqu’à toucher Nico Rosberg.
Le pilote anglais a estimé qu’une telle discussion n’était pas nécessaire alors que l’Allemand, en colère, a jugé la manœuvre de son équipier bien trop agressive par rapport aux règles fixées en interne chez Mercedes.
Même Niki Lauda avait donné raison à Rosberg sur le coup. Mais aujourd’hui, il estime qu’une telle discussion est inutile.
"Ce qui s’est passé avec Lewis ne sera pas remis sur le tapis. Ce qui est fait est fait. Les commissaires de course n’ont pas lancé d’enquête pendant la course sur cet incident et nous en ferons de même."
Rosberg avait bien été sermonné en interne après Spa 2014. Y aurait-il deux poids, deux mesures ?
"C’est difficile de dire à un champion du monde ce qu’il doit faire tant qu’il gagne. Je peux imaginer qu’il y a eu des discussions en interne déjà, je pense qu’ils ne veulent pas que ça aille plus loin en public," estime l’ancien pilote de F1, Marc Surer, consultant pour la télévision allemande.
Mika Hakkinen s’est aussi rangé du côté de Lewis Hamilton "même si je pense qu’il est passé très près d’une enquête des commissaires."
"Je pense que si j’avais été à sa place, pour devenir triple champion du monde, j’aurais aussi été à la limite."