Niki Lauda a eu quelques mots acerbes envers l’ensemble de l’écurie Ferrari en Chine, assurant que la « culture spaghetti » nuisait aux progrès de la Scuderia en F1. Et le triple champion du monde de préciser sa pensée :
« Vous pensez que Binotto est Italien ? En fait, il est Suisse, et cela se voit. Ferrari travaille bien désormais parce que c’est un Suisse qui organise des Italiens, qui les met au travail, mais qui les laisse libres d’exprimer leur imagination et leurs idées. »
Pressé de réagir à l’anthropologie un peu hâtive dressée par le directeur non-exécutif de Mercedes, Sergio Marchionne, le président de Ferrari, a préféré rester calme…
« Je n’en dirai pas plus. Si je le fais, je lui lancerai quelques insultes, et je ne vais pas insulter un ami. »
Niki Lauda perdrait-il en réalité ses nerfs alors que la Scuderia réalise un début de saison supérieur aux attentes ? Sergio Marchionne préfère ainsi se féliciter de deux premiers Grands Prix réussis du côté de la Scuderia.
« Nous sommes heureux, il n’y a pas de doute là-dessus. Les précédentes années, nous avons semblé un peu fatigués quand il s’agissait de développer la voiture, mais cette année, nous ne le serons pas. Il y a un programme qui se développe à plein régime. Nous avons simplement besoin d’un peu de temps. »
Dans le but d’être toujours plus présent dans la discipline, Ferrari pourrait, à l’invitation de Liberty Media, prendre des parts dans la F1. Le président de Ferrari saisira-t-il cette opportunité ?
« Nous nous sommes rencontrés avec Toto Wolff pour évaluer si cela valait le coup. Bien sûr, il y a une opportunité. Si cela a du sens d’un point de vue financier, nous verrons. »
Visiblement disert, Sergio Marchionne a avoué, sur un tout autre sujet, qu’il réfléchissait à l’engagement d’Alfa Romeo en Formule E. Mais l’homme d’affaires italien a précisé aussi que « la Formule E est une bonne idée aussi pour de nombreuses marques, par exemple pour Maserati. »
Sergio Marchionne a enfin refusé de commenter les rumeurs qui le donnent partant de Fiat-Chrysler après 2019.