Alors que les partenaires publics du Grand Prix du Canada se font attendre, le promoteur François Dumontier a indiqué à La Presse qu’il avait un accord prêt à être signé avec Bernie Ecclestone pour prolonger le contrat actuel. Et ce, sans frictions, comme le suggérait la presse locale ces dernières semaines.
"Notre accord, cela fait longtemps qu’il est fait. C’est déjà réglé avec Bernie pour les 10 prochaines années, soit 2015-2024. Il n’y a pas eu de frictions, c’est totalement faux. Comme dans n’importe quel contrat, de part et d’autre, tu veux améliorer ton sort, tu veux changer des clauses. Mais de là à dire qu’il y a un différend ? Non."
"M. Ecclestone ne se gêne jamais pour aller sur la place publique quand il a un différend avec quelqu’un," ajoute Dumontier.
De leurs côtés les partenaires publics doivent s’engager à moderniser le circuit. Ces travaux, estimés à un peu plus de 30 millions de dollars, doivent être financés par la ville et le gouvernement.
"Je pense que tout le monde va s’entendre. Ça a beaucoup évolué depuis le 9 avril. J’ai rencontré Denis Coderre (le maire) lundi soir, je reste optimiste. J’aimerais annoncer un accord le plus vite possible."
Les retombées de l’événement pour la métropole québécoise sont inestimables, rappelle Dumontier.
"D’un point de vue télévisuel, d’image, il n’y a pas un gouvernement, une ville, qui est capable de se payer, faire un chèque à une agence de pub pour s’acheter une campagne de visibilité comme celle que le Grand Prix peut offrir."