Il semblerait que Lotus veuille choisir l’option de reporter l’utilisation en course de son DRS passif, système qu’elle teste depuis quelques temps mais dont l’introduction prévue en Belgique a été perturbée ce matin par les mauvaises conditions météo.
Ce système est censé redirigé le flux d’air afin de plaquer l’aileron arrière et limiter la trainée à haute vitesse, le tout sans intervention physique du pilote, contrairement au système de DRS validé, lui, par la FIA.
« Nous travaillons sur le DRS passif depuis un bon moment » explique Nick Chester, directeur technique de Lotus. « Nous l’envisagions pour Spa et l’avons essayé lors de la première séance, ce qui nous a permis d’apprendre des choses sur lui. Je ne pense pas que nous continuerons à l’utiliser ce week-end car nous n’avons pas eu assez de roulage sur le sec ce matin ».
Ce nouveau retard étant une déception supplémentaire, ça n’empêche pas Lotus de tenir un programme de développement très agressif qui se poursuivra à Monza avec l’apparition d’une E21 à l’empattement rallongé. Lotus comprend bien que, Raikkonen étant le premier poursuivant de Vettel, se concentrer sur le titre n’est pas une mauvaise idée.
« Nous avons comme objectif un développement fort jusqu’à la fin de l’année et l’empattement long en fait partie. Nous allons continuer à amener des améliorations à Monza et encore après » continue Chester. Lorsque la question lui est posée de savoir pourquoi un nouvel empattement, la réponse est simple : « Nous l’avons vu car nous avons vu le gain de performances associé. Nous allons l’associer à une modification de suspensions à l’avant » conclut-il, précisant que les homologations sont déjà faites.
Quant à Sauber, qui essayait également son DRS passif en essais libres aujourd’hui, elle a été agréablement surprise de voir que ce nouveau système fonctionnait plutôt bien. A tel point que le doute subsiste à savoir s’il sera conservé tout le week-end.
« Le système a fonctionné mieux que nous l’espérions » confirme Tom McCullough, ingénieur de piste en chef. « Nous n’en sommes pas encore à penser que nous ferons la course avec, même si nous sommes tentés actuellement. Quelques-uns de nos ingénieurs regardent les données, et nous prendrons la décision demain ».