L’avenir à long terme du Grand Prix du Canada n’est pas en danger.
C’est ce que pense le promoteur de la course, François Dumontier, après les paroles récemment prononcées par Chase Carey le patron de la F1.
Celui-ci affirmait que certaines courses traditionnelles du calendrier pourraient ne pas être renouvelées. Et quand on sait que Liberty Media cherche à avoir plus de courses aux USA, Montréal pourrait en faire les frais à un moment ou à un autre.
Pas selon Dumontier, qui se confie au Journal de Montréal.
"Aucune chance que le Grand Prix disparaisse. J’ai lu les commentaires de Chase et ça ne m’a pas traversé l’esprit pour plusieurs raisons. Nous avons un contrat à long terme, valide jusqu’en 2029. Il y a même une option pour le prolonger ensuite," rappelle-t-il.
"C’est probablement le premier contrat que Liberty Media a signé," révèle-t-il, alors que c’est pourtant Ecclestone qui avait mené les négociations.
"Je sais que Montréal a une place importante. Il s’agit d’une des deux seules courses en Amérique du Nord, avec Austin. Le Grand Prix à Montréal a fêté ses 40 ans. La course va bien, les audiences sont très bonnes."
"Stratégiquement pour eux, qui veulent ajouter des courses en Amérique, on est la base de la F1 en Amérique. Alors non, je ne pense pas qu’on a du souci à se faire. Tant et aussi longtemps que tout le monde remplit ses obligations, de part et d’autre, il n’y a aucune raison de s’inquiéter."
Dumontier l’admet toutefois : "il y a plusieurs projets pour l’organisation de courses américaines et je n’ai jamais été contre. Quand un Grand Prix marche en Amérique, ça fait parler de la F1."
"Mais comme j’ai dit à Bernie à l’époque, il faut être prudent. C’est un championnat du monde. Alors oui, il y a des courses un peu partout dans le monde, mais il reste que l’histoire de la F1, elle passe par un noyau de courses accueillant la F1 depuis toujours."
"Ce n’est pas juste une question d’aller voir un marché avec de l’argent. Il faut que la course fonctionne."