Le Groupe Stratégique de la Formule 1 a décidé hier de reporter l’introduction du halo en 2018. Une telle décision a eu le don de décontenancer Alexander Wurz, président du GPDA (Association des pilotes de la Formule 1).
« Je suis surpris de ce report », a confié le pilote autrichien, « parce que le halo était peut-être l’un des outils sécuritaires les mieux appuyés sur les recherches des experts de la FIA, avec le concours des équipes. (…) Si ces experts développent ces voitures extrêmement sûres, et ont fait toutes les recherches nécessaires, tout ce que nous pouvons faire est de les croire – nous n’allons pas nous disputer sur ces considérations aérodynamiques ».
Interrogé sur le ressenti général des pilotes de F1 au sujet du halo, Alexander Wurz a confirmé « qu’en général, les impressions générales des pilotes étaient partagées. » « Il y a eu deux présentations très intéressantes et phénoménales sur le halo », a-t-il poursuivi, dont une, la semaine dernière, qui avait pourtant « présenté le système tout entier » comme « prêt pour être utilisé en course ».
Les investigations se poursuivront cependant pendant une année encore – fût-ce au détriment de la sécurité, considération première d’Alexander Wurz pour ses pairs.