Le Grand Prix de Monaco est un événement unique en Formule 1, qui se déroule sur un circuit atypique. Les pilotes aiment s’y rendre pour les défis et l’ambiance qu’il propose, mais les directeurs d’équipe reconnaissent volontiers qu’ils aiment énormément la course de Monte Carlo.
"Monaco est une piste unique pour la Formule 1" analyse Toto Wolff. "C’est un circuit urbain, très difficile pour ces voitures dans cet environnement spécial. C’est glamour, et pour moi ça représente la Formule 1 telle qu’elle était avant, et nous continuons d’honorer cette tradition en revenant ici."
"Toutes les courses donnent les mêmes points, mais celle-ci signifie un peu plus" explique de son côté Christian Horner. "Je pense que c’est le 76e Grand Prix cette année, et gagner cette course est très spécial. On sait que les conditions de travail ont changé drastiquement durant les dix dernières années."
"Nous avons fait un nouveau pas avec la complexité des stands qui est impressionnante. C’est unique et le circuit propose ses propres défis. C’est une piste qui est la plus difficile pour les dépassements. C’est également là que les chambres d’hôtel sont les plus chères, mais comme le dit Toto, il y a une énorme histoire autour de ce circuit."
Zak Brown, président de McLaren, est d’accord avec les autres directeurs cités : "Je n’ai pas grand chose à ajouter, hormis qu’il s’agit sûrement de la course la plus prestigieuse au calendrier de la Formule 1. Les autres séries ont également leur grande course, comme les 24 heures du Mans en endurance, les 500 miles d’Indianapolis en IndyCar, ou le Daytona 500 en Nascar, mais je pense que si l’on demandait aux pilotes de choisir une course à gagner, ce serait Monte Carlo."
Fred Vasseur, directeur de Sauber, pense que le rôle du pilote à Monaco est ce qui rend cette course spéciale : "C’est l’une des courses les plus palpitantes au monde, pas seulement en Formule 1, et pour le vainqueur, c’est aussi particulier. Même si l’on gagne 25 points comme ailleurs, c’est un test particulier et cela dépend plus du pilote qu’ailleurs."