Martin Whitmarsh, dont l’équipe McLaren est l’une des 6 qui a le droit de participe au nouveau Groupe Stratégie de la F1, dont la première réunion s’est tenue hier à Londres, a reconnu que son existence légale pouvait être contestée.
"Pour l’instant il n’y a pas de confirmation totale de l’Accord Concorde qui doit mettre cette instance en place. Pour l’instant personne n’attaque en justice mais la menace augmente et à un certain moment, une équipe le fera. Il faut maintenant, pour le bénéfice du sport, que la FIA, la FOM et les équipes règlent cela. Le plus vite sera le mieux, avant que les ennuis commencent."
Exclure 5 équipes de ce groupe n’est pas le bon choix pour Sauber. "Le danger de ce nouveau système c’est que même si les 5 équipes non représentées sont contre une ou plusieurs décisions, nous ne pouvons pas la stopper," estime Monisha Kaltenborn.
Ce n’est pas tout à fait vrai. "Chaque équipe reste membre de la Commission F1, l’instance qui valide ou non les décisions avant le vote par le Conseil Mondial de la FIA," explique Bob Fernley, le directeur adjoint de Force India. "Cependant cela n’a rien de constructif ! Mieux vaut que toutes les équipes soient d’accord avant de passer quelque chose à la Commission F1."
Pour le moment, rien n’a filtré des décisions étudiées et/ou validées hier par les 18 membres du Groupe Stratégie.