Red Bull n’a pas gagné les deux dernières courses mais cela n’inquiète pas encore ses patrons ou ses pilotes, la situation devrait être en nette amélioration en Hongrie où la RB6 avait assommé la concurrence l’an passé. Mark Webber n’en attend pas moins de la RB7 cette année.
"Le Hungaroring devrait bien nous convenir, nous y avons été très forts l’an passé et si on pouvait refaire la même chose cette année ce serait bien. C’est une autre bonne opportunité pour nous de marquer beaucoup de points et c’est toujours bien d’aborder la pause estivale avec un excellent résultat. On verra donc bien comment ça se passe," déclare le pilote australien.
"C’est toujours un bon Grand Prix, avec une atmosphère très sympa, je pense que c’est une des courses que les pilotes apprécient le plus. J’adore la ville de Budapest, c’est un endroit magnifique avec beaucoup de bons restaurants et de lieux pour sortir. Le circuit quant à lui est plutôt court et très technique, on est donc bien occupé derrière le volant. Il n’y a pas vraiment d’endroit pour dépasser, on verra donc si le DRS nous aidera cette année."
Sebastian Vettel, son équipier, nous parle du défi hongrois. "C’est l’un des GP les plus durs pour les pilotes. Il peut faire très chaud dans le cockpit à cause des fortes températures extérieures, ce qui veut dire qu’on perd beaucoup de fluide corporel. La piste est très bosselée, vous êtes bien secoués et sans grande ligne droite, vous n’avez pas vraiment le temps de vous reposer. C’est ce qui rend cette course vraiment épuisante. Pour dépasser, il n’y a que le freinage au premier virage, mais il est aussi très bosselé. Par contre il est important de bien négocier les deux derniers virages, pour se préparer à être dans l’aspiration de la voiture qui vous précède. Dans le dernier virage, très très long, il faut attendre, attendre et attendre encore avant de pouvoir remettre les gaz à fond en passant sur les vibreurs."