Adrian Newey a admis que le système KERS donnait la migraine à son équipe, Red Bull. Lors des derniers essais libres ce matin, Mark Webber a encore souffert de quelques problèmes avec le KERS et cela n’est pas de bon augure avant la qualification et la course.
Le KERS est une épine dans le pied pour Red Bull alors que la RB7 prouve à toutes les séances sa supériorité dans les autres domaines. "L’intégration du KERS avec les autres systèmes est notre plus gros problème," confie Adrian Newey, qui n’est pas un fan de cette technologie mais qui s’est résigné à l’installer dans la voiture de cette année, étant donné l’avantage en performances maintenant manifeste, contrairement à 2009.
"Cela a été un vrai défi pour l’intégrer en minimisant l’impact sur notre aérodynamique. Pour une équipe indépendante comme nous, c’est un vrai mal de tête. Notre KERS est basé sur le système qui avait été testé en 2009," ajoute le directeur technique de l’équipe autrichienne.