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Le Nurburgring du point de vue pneus

Les défis posés par le circuit

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Le Nurburgring est un nom légendaire en sport automobile, incarné de nos jours pas un tracé moderne aux virages et vitesses de passage variés.

Le Nurburgring a été dans le passé le théâtre de grands succès pour Pirelli, notamment avec plusieurs victoires dans différentes catégories lors de la course d’endurance de 24 heures, utilisant les sections du tracé de Grand Prix ainsi que du mythique Nordschleife. La course de 60 tours de dimanche sera un challenge différent, et pourrait être rendue incertaine en raison de la situation météo imprévisible pour le weekend.

LA PISTE

La première grosse zone de freinage se situe dans le complexe suivant la ligne droite de départ/arrivée. Le pneu y absorbe toute l’énergie de la phase de freinage. Il arrive que l’arrière de l’auto se dérobe à la ré-accélération du premier virage serré. Cela engendre une forte sollicitation du pneu arrière qui se doit de garantir adhérence et traction sur l’une des parties les plus techniques du circuit, cruciale à maîtriser pour obtenir un bon temps au tour.

A la sortie du complexe, les pilotes accélèrent vers une autre zone de freinage importante en direction des virages 5 et 6. Deux gauches en pente et un droit qui ôtent l’adhérence de l’avant de la monoplace. Le pilote doit trouver du grip sur le vibreur extérieur et le chevaucher pendant une importante proportion du virage.

C’est une charge longitudinale de 5G, transmettant énormément d’énergie dans le pneu, que rencontrent les pilotes dans le virage 7. L’avant-gauche glisse sur une large bande pour compenser le dénivelé inhabituel du circuit, offrant le maximum de précision possible et réduisant les effets du sous-virage.

Dans la dernière très rapide section du circuit, les pilotes utilisent le KERS pour relâcher le maximum de puissance moteur et atteindre la vitesse de 300 km/h. Il convient ensuite de bien négocier la chicane NGK : il existe une bonne opportunité de dépassement dans la zone de freinage précédant la chicane, où le pilote peut monter sur les vibreurs. L’impact engendre beaucoup d’énergie sur l’arète du pneu, qui se charge de près de 800 kg sur une zone infime.

Le dernier virage (N°15) est un très long droit, où les pilotes utilisent une nouvelle fois le vibreur en sortie avant de mettre les gaz vers la ligne droite des stands.

Les autres virages se négocient généralement à vitesse moyenne. Il s’agit donc d’un tracé fluide, avec seulement trois points de freinage importants. Comme l’explique Lucas di Grassi, pilote d’essais Pirelli : « Il y a beaucoup de séquences de virages, où l’on compromet l’ensemble du secteur si l’on aborde mal un virage. Il faut donc être très propre, précis et net. En faisant cela, vous serez non seulement rapide, mais vous épargnerez également le pneu. La clé des réglages ici est de disposer d’une auto subissant bien les changements de direction ».

HEIDFELD REND VISITE A PIRELLI POUR UN EVENENEMENT MEDIA EN ALLEMAGNE

Le pilote Lotus Renault Nick Heidfeld fut la star de l’évènement média organisé pour les titres allemands à l’Hotel Dorint du Nurburgring aujourd’hui. La réunion était animée par Michael Schwobel, Directeur Général de Pirelli Allemagne et Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.

Heidfeld, qui fut le pilote d’essais d’origine du programme Pirelli F1, avant de piloter pour Sauber puis Lotus Renault, a commenté : « En prenant en compte le peu de temps qu’a eu Pirelli pour développer les pneus, le travail réalisé fut exceptionnel. Je dois dire que j’ai toujours eu confiance sur le fait que ce serait le cas ».

Heidfeld fut en charge de tous les premiers essais des pneumatiques PZero l’an dernier, les faisant courir pour la première fois sur le tracé talien du Mugello en août 2010. Il s’était alors principalement concentré sur les essais touchant à la construction des pneus, avant d’entamer le travail sur les composants.

Heidfeld a également confirmé que la nouvelle génération de Pirelli PZero est bien plus agréable à piloter ; tout en offrant plus d’action aux spectateurs. « Le spectacle s’est clairement amélioré cette saison », a-t-il ainsi affirmé. « Il y a plus de dépassements et c’est bien plus fun pour les pilotes. Je trouve que c’est super ».

Une vidéo en 3D a été diffusée, avec un tour du Nurburgring commenté par Heidfeld. L’Allemand connaît bien le circuit, où il a signé la pole position et terminé second en 2005.

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