Le circuit Paul-Ricard HTTT a indiqué par la voix de son directeur Stéphane Clair qu’il souhaitait une réponse d’ici deux gros mois maximum pour le Grand Prix de France. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’est saisi du dossier et a reçu les représentants du circuit varois mais aussi ceux de Magny-Cours.
Et contrairement à Magny-Cours, le Paul Ricard a besoin d’investir dans des capacités d’accueil des spectateurs.
"Ça mérite qu’on s’en occupe vite. Même si nous ne l’apprenons qu’à la rentrée de septembre, ça nous laisse le temps de monter les infrastructures nécessaires et de commercialiser le Grand Prix," déclare le directeur du Paul Ricard à l’Equipe. "Au delà de septembre, ce sera plus compliqué de le commercialiser, surtout auprès de sponsors devant décider de mettre un ou deux millions d’euros."
Le prochain Conseil mondial, en septembre, devrait clarifier les choses, à un an de la date souhaitée par Clair pour le GP de France, s’il devait bien venir au Paul Ricard. "Fin août, pour nous, ça reste la date idéale, en raison du climat et de la capacité d’hébergement dans la région varoise. C’est l’arrière-saison et ça donnerait une belle image de la France à cette période-là."
Et l’alternance ? "Pourquoi pas entre nous et Magny-Cours, je n’y suis pas opposé." Plutôt qu’avec la Belgique...