Alors que Force India et Sauber ont été pris à parti à Manama par des activistes mercredi et jeudi, le prince de Bahreïn était en conférence de presse cette après-midi sur le circuit pour insister sur le fait qu’il ne comptait pas annuler la course qui aura lieu dimanche.
Sauber a révélé les conditions exactes de l’attaque dont 12 de ses membres ont été victimes. "A 20h30 hier soir, un de nos minibus a quitté le circuit pour rentrer au Novotel de Manama. A 20h50, douze de nos mécaniciens qui étaient à bord ont remarqué du feu. Il n’y avait pas de trafic et c’est là que les mécaniciens ont vu des personnes masquées courir vers eux et leur jeter des cocktails Molotov. Le minibus a réussi à prendre la voie de droite s’échapper. Heureusement personne n’a été blessé."
Une attaque que le Prince a officiellement regretté, ainsi que celle qui a touché Force India mais "nous n’annulerons pas la course car cela donnerait raison aux extrémistes," déclare Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa. "Pour résoudre ce problème politique, la course peut au contraire construire des relations entre les communautés et les gens qui travaillent ici. Il faut une idée positive, pas une idée qui divise. Avoir cette course a aussi calmé les ardeurs des manifestants parce que le monde a toute son attention sur ce qui se passe réellement chez nous."
"En venant ici vous voyez bien que nous n’avons jamais clamé être parfaits, nous sommes un vrai pays avec de vrais problèmes mais je pense sincèrement que cette course est une force du bien. Je sais qu’il y aura des manifestations, il y en aura une aujourd’hui, cela fait partie du progrès politique dans chaque pays. Pourquoi cela irait-il différemment pour nous ?"