Mark Webber est un fan de vélo, même s’il a déjà connu des accidents en pratiquant cette discipline, comme une fracture de la jambe lors de son challenge en Tasmanie fin 2008, ou encore une fracture à l’épaule fin 2010, qui l’a peut-être empêchée de défendre correctement ses chances pour le titre mondial cette année-là. Ces blessures ne l’ont pas éloigné du vélo, et il explique que "le VTT fait partie de mon entraînement depuis longtemps, et c’est une discipline qui figure chaque année dans ma course de charité en Tasmanie."
C’est dont régulièrement que l’Australien sort son VTT et part faire un tour vers chez lui, en Grande-Bretagne. "J’ai la chance de vivre dans les Chilterns, donc j’ai un bon territoire pour faire du VTT, et même après toutes ces années je découvre encore de nouvelles pistes."
Webber regrette toutefois de ne plus pouvoir utiliser autant de tracés qu’avant, la faute à certaines lois. "C’est un peu frustrant que beaucoup de routes que j’ai utilisées pendant des années doivent maintenant être fermées aux VTT. Je pense que la majorité des gens qui font du VTT sont courtois envers les autres usagers avec qui ils partagent les pistes, comme les promeneurs de chiens ou les randonneurs, et qu’ils font attention à l’environnement, donc je ne comprends pas le problème."
Même si Webber quitte la F1 à la fin de l’année, il continuera le même entraînement. D’une part car il en aura besoin en endurance chez Porsche, mais aussi car il en a besoin pour lui, au quotidien. "C’est très important pour moi de pouvoir m’entraîner, de sortir et de sentir que je suis en vie. C’est quelque chose dont j’ai toujours besoin."