À Monaco puis au Canada, Red Bull et Ferrari s’étaient fortement rapprochées de Mercedes. Mais en Azerbaïdjan, Nico Rosberg s’est échappé seul en tête à raison d’une seconde de mieux au tour que ses concurrents en début de course, et Toto Wolff a bien dû se rendre à l’évidence.
« Sur certains tracés, il semble qu’on trouve comment aller vite dès le début, déclare le directeur de Mercedes. Le circuit de Bakou comporte des parties très rapides, alors le moteur joue un rôle très important, tout comme la récupération d’énergie, la souplesse et l’efficacité aérodynamique. Pas besoin des appuis maximum ici, et c’est cette combinaison de nos points forts qui a fait de Bakou l’un des circuits les plus favorables pour nous depuis 2014. »
Deuxième derrière Rosberg, Sebastian Vettel a reconnu que Ferrari n’avait peut-être pas aussi bien choisi ses réglages.
« Mercedes gagnait pas mal de terrain dans les lignes droites. Peut-être que nos ailerons étaient un peu trop braqués. Mais ailleurs, nous perdions aussi dans les virages lents. Ils ont sans doute une astuce pour gagner du temps dans ces virages et pour gérer les pneus comme ils le font. Mais si c’est le cas, il va nous falloir être aussi malins qu’eux. »