Dans l’éventualité d’une annulation du Grand Prix de Bahreïn, à la lumière des évènements actuels dans ce pays, les essais qui y sont prévus la semaine précédant la course serait eux aussi annulés.
"Les essais et le Grand Prix sont liés, ils sont seulement séparés d’une semaine. Cela n’aurait aucun sens d’aller y tester nos voitures si la course n’a pas lieu la semaine suivante. Nous allons donc attendre la décision de la FIA et de la FOM concernant la course puis nous prendrons une décision en conséquence. On cherche déjà des alternatives pour les essais parce que nous ne savons pas si nous pourrons aller à Bahreïn," expliquait hier soir Christian Horner, à la sortie de la réunion de la FOTA (lire notre article complet ici).
A la suite de cette déclaration, le circuit de Barcelone a annoncé aux équipes qu’il se rendait disponible pour le début du mois de mars et peut-être même la fin février si cela les arrange.
Dans le cas de l’annulation de la première course de la saison, les directeurs d’équipe ont aussi évoqué la possibilité de faire une cinquième séance d’essais. Et pourquoi pas à Abu Dhabi (en plus d’une deuxième séance à Barcelone), une halte permettant de récupérer le matériel envoyé par bateau à Bahreïn il y a déjà un mois, avant d’aller à Melbourne. Le porte-parole du circuit de Yas Marina ne confirme pas cette possibilité. "Dans notre manière de fonctionner, nous ne commentons jamais de rumeurs ou de spéculations et nous n’allons pas le faire pour cela non plus."
Ecclestone s’est aussi entretenu avec les équipes hier après-midi, avant la réunion de la FOTA. "Ils m’ont demandé ce qui se passerait si les essais de Sakhir ne pouvaient pas avoir lieu. Je leur ai suggéré de rester à Barcelone pour deux ou trois jours de plus."