Prévu au calendrier 2012 malgré les troubles civils qui frappent toujours le royaume, le Grand Prix de Barheïn est censé être la 4e épreuve de l’année et doit se dérouler normalement le 22 avril prochain. Le circuit international de Barheïn a donc réembauché bon nombre d’employés qui avait été licenciés l’année dernière en raison de l’annulation de la course.
Cette réintégration est une « mise en conformité avec l’arrêté royal de Sa Majesté le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa qui met en application les recommandations de la commission d’enquête indépendante de Barheïn », ont déclaré les responsables du circuit dans un communiqué.
« Les employés avaient été licenciés car ils étaient considérés comme étant en rupture de contrat durant les manifestations à Barheïn en 2011. Suite aux protestations, Sa Majesté le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa a commandé une enquête indépendante pour enquêter sur les manifestations, dont les résultats ont été publiés en novembre 2011. Le rapport indépendant a fait un certain nombre de recommandations, dont le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre en février 2012 qui incluent des recommandations à l’égard du traitement des travailleurs licenciés », peut-on lire dans ce communiqué.
Concernant ce Grand Prix prévu en avril prochain et qui suscite bien des interrogations dans le paddock, Stefano Domenicali a préféré botté en touche aujourd’hui durant sa conférence de presse à Madonna di Campiglio. « Ferrari doit s’appuyer sur les autorités compétentes (la FIA) », a répondu le patron de la Scuderia à la question de savoir si la F1 doit aller oui ou non à Barheïn. « Nous devons leur faire confiance. Nous allons attendre et voir. Et nous comptons sur les autorités qui sont responsables de cela. Nous allons suivre comment les choses évoluent ».