Un porte-parole du circuit de Yeongam, théâtre du prochain Grand Prix de Corée du Sud la semaine prochaine, a confirmé que le circuit ne serait pas complet. Bien entendu, la piste et toutes les infrastructures sécuritaires associées ont été validées hier par la FIA et Charlie Whiting (photo), ainsi que les infrastructures dédiées aux équipes et aux spectateurs.
Ce sont toutefois de nombreuses tribunes qui n’ont pas été construites alors que tout l’environnement paysager, certaines routes d’accès et des parkings manqueront à l’appel. Autour du circuit c’est presque le désert !
"Le travail autour du circuit et les parkings ne sont pas encore réalisés mais nous avons encore un peu de temps pour certains aménagements de dernière minute," confirme le porte-parole. Le circuit devrait ressembler dans le futur à la vidéo de simulation qui nous a été envoyée par Red Bull (voir ci-dessous). On en est aujourd’hui très loin...
Mais les équipes de F1 n’auront pas le temps de prêter attention à ces détails. Le matériel est déjà arrivée en Corée du Sud et Yeongam est situé à 320 kilomètres au sud de Seoul, au bord de la mer.
Chez Red Bull, Helmut Marko est inquiet de la plus longue ligne droite du calendrier, un handicap pour le moteur Renault de la RB6, moins puissant que les Mercedes et Ferrari. Les parties très sinueuses qui suivent devraient largement permettre à la Red Bull de refaire ce handicap du premier secteur.
Chez Mercedes GP, Nico Rosberg est surtout inquiet de la tenue de l’asphalte, à peine posé. Rappelons qu’en 1985, le GP de Belgique à Spa avait dû être retardé de plusieurs mois car le goudron fraichement posé se désintégrait au passage des monoplaces. Depuis, les techniques de pose et l’asphalte ont heureusement évolué mais le doute subsistera tant que les voitures n’auront pas roulé.