Chargement ...

Le circuit des Amériques n’est pas tendre avec les pneus

Pirelli s’attend à un gros week-end

Chargement ...

Inauguré en 2012, le Circuit des Amériques est le dixième tracé américain de l’Histoire à accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Depuis la première édition sur cette piste, les courses se sont toujours révélées spectaculaires et populaires. Ce terrain de jeu pour la catégorie reine du sport automobile a en effet acquis ses lettres de noblesse grâce à des changements d’élévation pouvant atteindre brusquement jusqu’à 40 mètres ou la montée menant au virage n°1, qui se conclut sur une épingle inédite.

Différents types de courbes - qui reprennent les caractéristiques de références à travers le monde - jalonnent par ailleurs le circuit, mettant à l’épreuve tous les aspects de la performance revenant aux pneumatiques.

La météo est également très variable ; elle accueille les concurrents sous un thermomètre plutôt frais le matin, puis en nette hausse l’après-midi, ce qui complique la compréhension des conditions de piste. C’est donc la raison pour laquelle, comme l’an passé, ont été sélectionnées les gommes les plus polyvalentes de la gamme, à savoir les P Zero medium et tendres.

Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « Les Etats-Unis nous réservent toujours un accueil des plus chaleureux et c’est la promesse d’un fantastique week-end de course. Comme pour toutes les entreprises impliquées en Formule 1, ce pays représente un marché important et c’est primordial que nous puissions nous produire ici. Toutes les caractéristiques sont réunies pour mettre à l’épreuve les pneumatiques et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi les enveloppes tendres et medium, qui représentent la combinaison idéale pour s’adapter aux diverses contraintes de la piste et variations de la météo. Le championnat Pilotes étant par ailleurs sur le point de connaître sa conclusion, toute l’attention sera portée sur le déroulement de la course et nous ne pouvons rêver meilleur endroit pour que cela suscite un tel intérêt. La configuration du tracé, la faible longueur de la pit-lane et les diverses options pneumatiques laissent le champ libre à de nombreuses options stratégiques, et c’est exactement ça qui retient le spectateur en haleine. Nous avons pu en témoigner lors de la dernière édition ! »

Les plus gros challenges réservés aux pneumatiques :

Le circuit est composé de 20 virages et comprend une côte abrupte menant à un gros freinage qui conditionne une épingle inhabituelle dans le virage n°1, qui plus est au point culminant du tracé. Tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il offre par ailleurs des sensations inédites aux pilotes. Afin de favoriser différentes trajectoires et donc les dépassements, enfin, la piste est bordée de vastes échappatoires.

Trois longues lignes droites permettent le refroidissement des pneumatiques, qui donne également de la valeur aux freins qui auront eux aussi perdu en température. Cela altère également l’inscription dans les courbes rapides car la gomme doit retrouver rapidement son adhérence. Par le passé, ces valeurs ont varié entre 18 et 37°C dans la même journée, ce qui fait de la gestion des températures de la gomme l’un des éléments clés de la performance.

Les appuis sont généralement moyens, l’accent étant mis sur le grip mécanique offert par les pneumatiques pour favoriser l’adhérence du train avant, cruciale dans la première moitié du tracé. L’accélérateur est ouvert pendant 60% du tour et le circuit est doté de 10 zones de freinage. Deux chiffres qui situe le Circuit des Amériques dans la moyenne de la saison.

La stratégie victorieuse en 2014 : Deuxième sur la grille, Lewis Hamilton l’emporte grâce à une stratégie à deux arrêts (la saison précédente, le vainqueur ne s’était arrêté qu’à une seule reprise). Le Britannique débute en « tendres » et s’arrête ensuite aux 16e et 33e tours pour chausser les « medium » en dépit du Safety car qui fait évoluer sa stratégie.

Écart de performance attendu entre les deux types de gommes : environ 0’’8 au tour.

Chargement ...

«Kaltenborn : Red Bull va devoir vivre avec ce qu’on voudra bien leur fournir

Ecclestone veut le retour d’un motoriste indépendant»

Info Formule 1


>Brown : McLaren F1 ne considère pas le titre constructeurs comme acquis

>Comment Komatsu a dû lutter contre un état d’esprit ’anti-évolutions’ chez Haas F1

>Wolff : L’Allemagne souffre encore de la gueule de bois des années Schumacher

>Colapinto se prépare à mettre la F1 de côté jusqu’en 2026 ou 2027

>Sainz : Je n’ai pas le profil du pilote que cherche Red Bull en ce moment

+ d'infos Formule 1